Opération MERKUR 20 mai 41 - attaque de l'aérodrome de malème




"Au milieu des nuages de fumée noire et d’obus déchiquetés  qui explosent, des
formations de transports JU-52 s’approchent à travers un ciel bleu sans nuages.
L’avant-garde de la 7e division Flieger arrive au-dessus de leurs zones de
largage le long de la côte nord de la Crète.

Derrière les avions qui bourdonnent, des parachutes blancs fleurissent, des
centaines et des centaines d’entre eux descendent, un parachutiste suspendu sous
chacun – l’invasion de la Crête est sur le point de commencer..."



La région de Malème-Souda est tenu par la 2edivision néo-zélandaise et par plusieurs compagnies britanniques, tels que les Royal Marines. Le secteur de Máleme est à la charge de la 5e brigade néo-zélandaise dont le PC est à Pyrgos. L'unité sur place à Máleme est le 22e bataillon néo-zélandais, composé de soldats courageux, expérimentés. Leur chef, le lieutenant-colonel Andrew, est un héros de la Grande Guerre, décoré de la Victoria Cross. En sous-effectif, le bataillon manque également d'armes lourdes.



La piste de Máleme est tenue par une petite compagnie britannique. Une autre compagnie est positionnée le long de la rivière Tavronitis, à la perpendiculaire à la piste.



Enfin une compagnie est en défense tous-azimuts, autour du PC bataillon, au sommet du mouvement de terrain, baptisé colline 107, et commande la piste, le lit de la rivière et le village de Máleme.

Une compagnie supplémentaire est positionnée au sud-est du terrain. À deux ou trois kilomètres à l'est, les deux autres bataillons de la brigade sont en attente.

Combats de Malème

Deux compagnies du major KOCH, du 1er bataillon du régiment d’assaut parachutiste, ont atterri en planeur près de la plage, à l’embouchure de la rivière Travonitis, et se préparent à donner l’assaut à l’objectif vital qu’est la cote 107.

Le terrain est défendu par des soldats néo-zélandais qui ont tiré sur les planeurs en train de se poser. Le terrain difficile a provoqué quelques atterrissages forcés

et KOCH, qui a été rapidement blessé à la tête, se voit obligé, sous le feu de ses adversaires, à concentrer ses paras à l’extrémité ouest du terrain d’aviation de Maleme. Ses deux compagnies comptent plus de 100 hommes hors de combat, la moitié de leur force initiale.

Le 3e bataillon du régiment d’assaut parachutiste a été largué au milieu des troupes néo-zélandaises défendant l’est de Malème, et le saut s’est soldé par un véritable massacre. Au bout de 45 minutes, 400 des 600 paras sont morts ou blessés.

Le chef du bataillon, le major SCHERBER, compte parmi les tués.

Les 2e et 4e bataillons du régiment d’assaut parachutiste ont sauté sans rencontrer beaucoup d’opposition dans le sud et l’ouest du terrain d’atterrissage de Malème.

En tentant de renforcer les survivants du 1er bataillon, le général de brigade MEINDL, commandant le régiment d’assaut qui a atterri avec le dernier groupe, est sérieusement blessé. Au milieu de la matinée, il apparaît que l’attaque des paras allemands sur Maleme se solde par un échec.

La matinée est un carnage pour le Sturmregiment. Les survivants de la première vague de planeurs se réfugient dans le lit de la rivière d'où les défenseurs ne peuvent les déloger. D'autres rescapés pénètrent dans l'aérodrome.

Accrochés au terrain, les paras commencent à manœuvrer pour tenter de remplir les objectifs. À l'inverse, mal coordonnées, mal menées, les contre-attaques des défenseurs échouent. Au soir, sur la piste d'à peine deux kilomètres carrés, 57 Allemands sont au contact de la petite compagnie néo-zélandaise sans liaison avec son PC bataillon.

Dans la nuit, le 22e bataillon néo-zélandais, mélangé à des paras allemands perdus, est infiltré par des patrouilles adverses. Andrew décide de dégager ses compagnies empêtrées en se réalignant sur les positions de la 5e brigade néo-zélandaise, afin de préparer une contre-attaque de jour. La compagnie qui tient la piste se retire à son tour.

Forces en présence :

• 5e brigade d'infanterie néo-zélandaise (Général Hargest) - HQ/ PC à Pyrgos • 22e bataillon d'infanterie néo-zélandais (lieutenant-colonel Andrew) à Malème

Luftlande Sturmregiment :

PC Luftlande Sturmregiment - Generalmajor Eugen Meindl, puis Col. Ramcke/ Maj. Brau

Scénario Máleme

La région de Máleme-Souda est tenu par la 2e division néo-zélandaise.  Le
secteur de Máleme est à la charge de la 5e brigade néo-zélandaise dont le PC est
à Pyrgos https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrgos . L'unité sur place à Maleme est
le 22e bataillon néo-zélandais, composé de soldats courageux, expérimentés. Leur
chef, le lieutenant-colonel Andrew, est un héros de la Grande Guerre, décoré de
la Victoria Cross. En sous-effectif, le bataillon manque également d'armes
lourdes. La piste de Máleme est tenue par une petite compagnie. Une autre
compagnie est positionnée le long de la rivière Tavronitis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tavronitis , à la perpendiculaire à la piste.
Enfin une compagnie est en défense tous-azimuts, autour du PC bataillon, au
sommet du mouvement de terrain, baptisé colline 107, et commande la piste, le
lit de la rivière et le village de Maleme. Une compagnie supplémentaire est
positionnée au sud-est du terrain. À deux ou trois kilomètres à l'est, les deux
autres bataillons de la brigade sont en attente.

Deux compagnies du major KOCH, du 1er bataillon du régiment d’assaut
parachutiste, ont atterri en planeur près de la plage, à l’embouchure de la
rivière Travonitis et se préparent à donner l’assaut à l’objectif vital qu’est
la cote 107.  Les compagnies des 2e et 4e bataillons du régiment d’assaut
parachutiste ont sauté sans rencontrer beaucoup d’opposition dans le sud et
l’ouest du terrain d’atterrissage de Maleme....


Pour Rappel le CR de la soirée test du 20 octobre dernier publié précédemment avec des photos
et les résultats du test Opération MERKUR : attaque de la côte 107 à Malème 20 mai 41 par le 1er Sturmbataillon avec les planeurs DFZ 230 de la 7ème Flieger Division.
Scénario Règle Battlegroup :
Déroulement Histo quasi respecté :
- Attaque en deux vagues avec huit planeurs sous le commandement du Major Koch, avec pertes de planeurs  et des troupes à l'atterrissage (1), désorganisation des unités (6 planeurs) et 1 seul planeur sur la zone cible;
Opération MERKUR : attaque de la cote 107 à Malème 20 mai 41 20231010
- Pertes importantes ou immobilisation des Fallschirmjägers lors des déplacements à découvert suite à l'atterrissage par les feux convergents Colline et périmètre de l'aérodrome) des 2 compagnies néo Zélandaises.
Opération MERKUR : attaque de la cote 107 à Malème 20 mai 41 20231011
- Résistance héroique de la 1er compagnie du 22ème bataillon Néo zélandais du lieutenant colonel Andrews,  qui sera submergée in fine (4ème et 5ème tour) par la concentration de l'attaque sur le flanc est de la colline.
Opération MERKUR : attaque de la cote 107 à Malème 20 mai 41 20231012

Prise d'objectif : 2 pour le Néo zélandais et 2 pour les Fallschirmjägers
Pertes points BR : (Battle Rading):
- + de 75 % pour le joueur allemand au début du 4/5 ème qui était à la limite de la rupture
- environ 30 % pour les Néo Zélandais, proche de la victoire par KO

Règles spéciales utilisés sans problème particulier :
- Paratroops et Glider landings

2 Points de règle éclaircis:
- Possibilité d'Action en réaction de toutes les unités disposant d'un marqueur
- Repli des unités d'appui d'infanterie déployées (Mortiers légers, HMG)  non autorisés si non intégrées dans l'unité de base.

Confirmation de l'intérêt de limiter à 5 pouces les effets des tir de Mortier de 80 mm. ADENDA

Reprise du scénario complet avec 4 compagnies de chaque coté et l'attaque simultanée de la cote 107 et de l'aérodrome de Malème  programmée le samedi 9 décembre prochain.
A caler dans vos calendriers pour ceux qui sont intéressés.
Je ferai un post it sur le forum.
bonne journée
josé

CR du scénario ADLER TAG – Bataille de Malème 20 mai 1941 lors de l' Opération MERKUR :
Attaque de l'aérodrome et de la côte 107 à Malème, le 20 mai 41 par les 4 cie aéroportées du  1er Sturmbataillon du Major Koch à l'aide de 20 planeurs DFZ 230 de la 7ème Flieger Division.

Scénario Règle Battlegroup : unités au 1/72

Le déroulement de la partie, qui a représenté l'attaque et les combats de la matinée du 20 mai, est quasiment histo.
Les 4 "battles" (benoit et laurent pour les néo Néo-zélandais/alain et JC pour les néo "Fallschirmjäger") ont vécu et reproduit sur les 5/6 tours de jeux les affres des combats de cette terrible journée pour les diables verts de Student :

- Attaque en deux vagues des 20 planeurs du 1er Sturmbataillon sur trois landing zone séparées :
- 1ere vague :


-- est de la côte 107 : 1ere cie du Haupt Von Schnissel Alain (6 planeurs)
-- sud de l'aérodrome :3ème  cie du Haupt Von Plessen JC (4 planeurs)

- 2ème vague :
-- sud de la cote 107 :  2ème cie du Haupt Kerrlich  (tué à l'atterrissage) et staf du bat. avec le major Koch Alain (6 planeurs)
-- -- sud de l'aérodrome : 4ème cie du Haupt Braun JC (4 planeurs)

Les zones d'atterrissage des planeurs, dès l'apparition de ces derniers, ont été prises,  sous les feux croisés des 4 cie, du 22me bataillon néo zélandais (bien renseignées sur l'heure probable de l'attaque ) et donc bien positionnées et retranchés dans des "fox hole" et autres point d'appuis :
- cote 107 : PC du lieutenant colonel Andrew (benoit) et 1ere cie avec appui de deux mortiers de 3 " - ( 2ème objectif stratégique des fallschirmjagers) (sud de l'aérodrome)
- village et pont sur la rivière Tavronitis : 2ème cie (ouest de l'Aérodrome)
- aérodrome de Malème : 3ème cie ( 1er objectif stratégique et point d'objectif des fallschirmjagers)
- village de Pyrgos : 4 ème cie (point d'objectif des fallschirmjagers) (est de l'aérodrome)

Dès leur apparition dans l'espace aérien de leur zone de défense, les néo-zélandais ont ainsi pu tirer sur les planeurs obligeant ceux ci à des atterrissages forcés en terrain difficile ce qui occasionné des pertes de planeurs et de troupes dès l'atterrissage  (3) et la désorganisation et l'immobilisation de la plupart des unités prise sous les feux (14 planeurs).
Seulement  trois planeurs ont atteint la zone cible plus dégagée permettant à leurs troupes de se déployer et d'essayer par leurs feux de couvrir l'atterrissage de leurs frères d'arme en difficulté.






Ap


rès les deux phases d'atterrissage, les feux continus et convergents des mitrailleuses des 4 compagnies néo Zélandaises, (depuis la Colline et disséminées sur le périmètre de l'aérodrome et de Pyrgos),  ont occasionnés de nouvelles pertes importantes et ont surtout provoqué par des tirs de zone, l' immobilisation des unités de Fallschirmjägers,  la plupart du temps à découvert  lors de leurs tentatives de déplacement vers leurs objectifs.

Malgré la réorganisation par le Major Koch, en début de matinée, des unités éparses des 1ere et 2ème cie sur le village de  Malème, pour l'attaque de la colline 107 et l'utilisation des mortier de 81 mm (pour soutenir également l'attaque de l'aérodrome par les 3ème et 4 ème cie), la concentration des feux de zone des néo zélandais a désorganisé et stoppé l'attaque du 1er Sturm bataillon sur ces deux cibles majeures, qu'était la côte 107 et l'aérodrome.
Les sections éparses des 4 cie avaient perdu l'initiative et l'avantage de la surprise et seuls quelques groupes isolés, sans coordination, vont tenter toute la journée d'infiltrer désormais les positions néo-zélandaises.

Histo : "Au milieu de la matinée il apparaît que l'attaque des paras allemands sur toute la zone de Malème est un échec", aucun des objectifs stratégiques n'a été atteint.
"Le périmètre de l'aérodrome est à peine entamé car les néo zélandais s'accrochent à leur position renforcées, (fox hol et nids de mitrailleuse) disséminées sur l'aérodrome mais  également sur les sommets de la côte 107."
"Au fil des heures l'assaut tourne au carnage pour les Fallschirmjagers"
Pertes BR (Battling Rading) comptabilisées :
fallschirmjäer : taux de perte BR  de  50 % ( 38 BR  sur 76 au début du 6ème tour) alors que les défenseurs néo zélandais, bien retranchés, ne déplorent qu'un minimum de pertes BR 21 % ( 11 BR sur 52)

Pertes d'effectifs comptabilisées :
- Fallschirmjagers :
-- un staff de cie,  5 sections complètes, 2 mortiers de 50 mm, 4 escouades MG 34 bipied, 1 escouade de MG 34 tripied, plusieurs sections affaiblies

- Néo zélandais :
-- pertes très minimes avec aucune perte de sections et unités simplement affaiblies

Prise d'objectif du scénario :
- 2 points  d'objectifs zones de déploiement pour les Fallschirmjägers
-  2 points d'objectifs conservés pour les néo zélandais ( Aérodrome et Pyrgos)

Fin anticipé (sur décision de l'arbitre) du combat au 6ème round pour éviter "le suicide collectif" des diables verts et de leurs deux braves commandants du jour (alain et JC), qui étaient à la limite de la déroute : avec 50 % des points BR et des pertes humaines très conséquentes, qui ne leur permettait plus de prendre leur objectifs.
La situation est identique à cette mémorable journée historique du 20 mai 41, qui a vu l'anéantissement progressif du 1er Sturmbataillon.
Malgré les renforts d'unités des 3ème et 4 ème parachutés plus au sud de la zone de Malème, et la présence du général Meindl pour tenter de cordonner les attaques , seuls des petits groupes de parachutistes isolées vont pénétrer progressivement le périmètre de l'Aéroport.
Après la tombée de la nuit et près de 14 heures de combat, le lieutenant colonel Andrew ordonnera aux survivants NZ de l'aérodrome, également isolés et presque encerclés de se replier vers PYRGOS (erreur fatale) en vue d'une contre attaque le lendemain.
Lui même et ses combattants abandonneront dans la nuit la cote 107, qui n'était pourtant pas sur le point de succomber.
Ses deux décisions tactiques vont décider du sort de la bataille de Malème (les allemands vont organiser dès le 21 un pont aérien permettant de débarquer des renforts (6ème DIV de Gebirgsjagers et surtout du matériel d'artillerie et des munitions) et permettre la réussite de  l'opération MERKUR, pourtant très mal engagée le 20 mai.
Ces décisions entacheront également l'image du colonel et le rôle des NZ dont l'héroisme et la vaillance ne sera pas reconnue à sa juste valeur.