On prend presque les mêmes et on y retourne. Voir ici pour le premier volet

Le scénario implique 2 acteurs de l'édition précédente, Marcus le Signifer (Philippe) et l'Optio Cassius (Pascal). Le centurion Rufio s'étant perdu dans les bois (Carlo n'était pas libre), il n'a pus maintenir le contact avec ses hommes.
Les poursuivants Germains venant du Teutoburg (Chérusques et et Bructères) sont joués par les deux petits nouveaux (Jean-Luc et Anthony) et votre serviteur jouant le rôle des gars en retard, les fiers Sicambres. Entrant à l'opposé des autres Germains afin de couper la route aux fuyards Romains.

Le pourquoi du comment

Les Romains trouvent un hameau de bûcherons sur leur chemin, lors de leur retraite vers le Fleuve. Ils se savent poursuivis par les Germains présents lors de l'embuscade et doivent penser à se nourrir. Une razzia s'impose à eux mais il faut faire vite.

Les Romains font vite le calcul que s'ils perdent du temps à chercher du ravitaillement, ils vont se retrouver coincés par les poursuivants. Ils décident de passer au dessus du village pour attendre les Germains dans une position leur offrant plus de possibilités défensives.
Les Germains du Teutoburg n'ont pas a se poser ce genre de question. Pour eux c'est simple. Il faut tuer, tuer et tuer du Romain.
Pour le Sicambre, c'est différent car il n'est pas emballé par l'alliance avec les Chérusques d'Arminius. il doit montrer à ses alliés qu'il est avec eux mais sans trop s'engager dans des combats. Surtout que sa faction de Guerriers contient de jeunes Novices pas très aptes au combat.

Les Romains sortent des bois






Les romains traversent au pas de course le hameau



Les Sicambres se présentent pour intercepter les Romains

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La course poursuite s'engage entre les factions et les Romains arrivent à se placer en défense sur le bord Ouest de la table. Appliquant l'adage ; On arrête de suer et on commence à saigner l'adversaire !
Place à la violence gratuite (ou nécessaire selon les cas) avec des guerriers et des Légionnaires qui s'entretuent avec une férocité inégalée.
En place pour le bain de sang



Une mêlée générale se forme sur un espace restreint (comme d'habitude) et les participants tombent comme des mouches. Marcus le Signifer en laisse même son enseigne tomber à terre dans la bagarre. Les Germains trop occupés à se battre en oublient ce trophée de choix. Ils préfèrent même décapiter des Légionnaires plutôt que de ramasser l'enseigne.



Les jeunes guerriers Sicambres, eux voient l'occasion en or de briller auprès du leader suprême, Arminius, en profitant de l'aubaine pour récupérer l'enseigne. Les Sicambres vont pouvoir montrer un gros trophée alors que les Chérusques et les Bructères n'ont que des têtes de soi-disant officiers à présenter.




Conclusion
C'était du sport et les Romains se font accrocher par des scores impressionnants des germains au corps à corps. Le surnombre joue (trop) en faveur des Germains et impose un ratio de perte que le petit nombre de Légionnaire ne peut endurer trop longtemps.
Une bonne soirée quand même de bastons comme seuls les Nerviens savent les organiser.


Débriefing
Reconnaissons aux Romains, l'honneur d'être resté sur la table alors qu'ils auraient pu sortir de là vite fait mais ceci aurait avorté la partie. Merci à eux donc d'avoir fait un choix tactique et honorable.
La razzia n'a pas eu lieu vu que les Romains n'ont pas voulu affronter les Germains tout de suite, craignant une embuscade dans le hameau. En montant le scénario, je n'avais pas prévu qu'ils allaient se méfier des maisons en craignant de ce qu'elles pouvaient contenir.
D'où leur choix de passer au delà du village afin d'affronter leurs poursuivants sur un terrain moins risqué pour eux.
Malgré  le peu d'implication de la Faction des Sicambres dans les combats (de part leur objectif personnel), le surnombre a joué contre les Romains.
Scénario à revoir et à rebosser lorsqu'il faudra le refaire.

Merci à Eric pour le scénario.
Merci à nos adversaires qui dans leur clémence ,nous ont juste ôté la tête et non pas profané notre séant...( on sait que les barbares ont de drôles de mœurs)  
Notre tactique :mieux vaut fuir le ventre vide que de mourir le ventre plein.
Mais comme l'a dit notre mdj ,nous nous sommes sacrifiés sur l'autel des dieux afin que nos adversaires ne se soient pas abreuvé de cervoise et d'hydromel pour rien ( il faut bien qu'ils aient un peu de courage ... )
La deuxième possibilité pour nous ( les Romains) était de se focaliser sur une seule bande afin d'amoindrir le surnombre des barbares mais ceux-ci n'apparaissant pas tout de suite et ignorant leurs positions  c'était difficile de choisir. (Peut-être faire jouer tout de suite les barbares et non pas attendre un hypothétique joker?)
L'histoire du monde latin eut peut-être changé si les romains n'avaient pas oublié en partie de faire leur sauvegarde d'armure et utilisé la capacité de leur chef pour de multiples combats (Ils sont un peu séniles les vieux légionnaires )
Mais ceci n’enlève rien à la férocité des barbares et leurs dieux Dédouzis, Dédixauga qui nous ont bien mis à mal.


Mais l'empire romain n'a pas dit son dernier mot ( enfin si on retrouve le centurion ruffio ,et ça ,c'est pas gagné )